Gloster Corona (classification: “canari de posture”) La forme devra être la plus arrondie possible, les sujets dont la forme serait allongée ne sont pas conformes au standard recherché. Pour le Corona, la huppe devra être centrée au maximum. NE JAMAIS ACCOUPLER 2 coronas ensemble (facteur léthal), les jeunes mourrant en coquille ou au mieux à la naissance. Il sera donc nécessaire de l’accoupler avec des Glosters Consorts (tête “lisse”).
Pour les canaris blancs, la différence de teinte ne permet bien sûr pas de différencier les 2 types et seul un oeil averti pourra y voir une différence . L’identification ne pourra se faire qu’en jetant un oeil à la couleur de la peau (pâle pour un schimmel et foncée pour un intensif).Cette méthode est bien sûr aussi valable pour TOUS les canaris d’ailleurs. On peut même d’ailleurs, évidemment, l’observer dès l’éclosion des oisillons.
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Les canaris
Photos: élevage Patrick Toutain
CANARIS DE COULEUR: ici JAUNE, BLANC, ROUGE (coloris de base)
Pour toutes les couleurs, on distingue 2 catégories: les intensifs et les schimmels. Les intensifs se reconnaissent à une teinte plus marquée alors que les schimmels sont en règle générale plus pâles. Cependant, il ne s’agit pas foncièrement d’une différence dans le colori des oiseaux mais d’une longueur de plume différente. Les schimmels ayant des plumes plus longues, celles-ci se terminent par du blanc visible (qui n’apparait pas sur les intensifs, les plumes étant plus courtes). Il en résulte un effet de givre sur l’ensemble de l’oiseau. Toutefois, celui-ci ne devra pas être trop prononcé et un collier blanc ne devra pas être visible. Un bon intensif se reconnaîtra lui à une marque en prolongement de l’oeil qui sera garante de l’intensité de l’implantation des plumes. Il ne faudra jamais accoupler 2 intensifs ensemble au risque de ne jamais à priori obtenir de descendance (facteur léthal). On pourra par contre accoupler 2 schimmels mais cette option est à déconseiller car elle augmente la longueur des plumes dans la descendance, ce qui produit non seulement le facteur “collier” mais à tendance à générer, à terme, des boules graisseuses à la base des plumes qui peuvent déformer celles-ci comme on peut le constater dans l’exemple ci-dessous.
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LE CANARI DU HARZ Oiseau fée, oiseau légende, le Canari de chant Il était une fois, il y a très longtemps, des mineurs dans les montagnes métallifères du Harz en Allemagne. Pour être avertis des coups de grisou, ils prirent l'habitude de descendre avec eux dans les galeries des canaris, beaucoup plus sensibles que l'homme aux émanations. C'est là qu'intervient la légende:à force de vivre dans l'obscurité de la mine, faute d'autre occupation ludique, l'oiseau se mit à écouter et imiter les bruits ambiants (clochettes des chevaux, coups de piques, roulements de chariots,ruissellements d'eau, etc. et de plus à chanter le bec fermé, peut-être à cause de la poussière épaisse dans l'atmosphère. La légende vaut ce qu'elle vaut, mais il est sûr que l'origine de la culture sélective de ces canaris se situe dans la région du Harz notamment dans la petite ville de Saint-Andreasberg, principal point de rencontre des éleveurs allemands de 1 180 à 1890. Au 19° siècle, Wilhemm Trute y obtint des oiseaux au chant très complet. Par la suite à Dresde, Henri Seifert perfectionna et épura de tout défaut les souches de Trute par de savants accouplements dont il a gardé le secret à sa mort. Nos Harz sont tous les descendants de ces fameux oiseaux, avec leur chant profond,doux,mélodique, qu'on ne retrouve chez aucun autre canari. A l'origine le canari du Harz est de couleur verte, jaune ou panachée. Aujourd'hui il en existe de couleur blanche, bleue, opale ou brune, des mosaïques aussi, et quelques postures, et les éleveurs s'appliquent actuellement à maintenir la pureté du chant dans ces nouvelles variétés. C'est un oiseau rustique, la seule difficulté de son élevage réside dans la sélection précise et suivie des reproducteurs en vue d'obtenir les meilleurs chanteurs, aux tours les plus purs possible. C'est aussi la contrainte de l'écolage à l'automne : les jeunes mâles sont mis en petites cages dans l'obscurité afin de parfaire leur chant et de permettre une sélection pour les concours et la reproduction, et cela jusqu'à l'hiver, saison des concours, où l'éleveur verra ses efforts couronnés ou non, comme dans toutes les compétitions. Beaucoup de mal, nous direz-vous, pour des oiseaux. Mais prenez un jour la peine d'en écouter un bon, et vous nous comprendrez. Avec l’aimable autorisation de Monsieur Maurice LEVEZ, juge OMJ, responsable OMJ-COM section A.B.C
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Article “Le canaris du Harz”
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